MICHAEL KRSOVSKY

Réalisateur

Pour un sourire – Grand Prix du Jury

Pour un sourire – Grand Prix du Jury

Court métrage réalisé dans le cadre du marathon vidéo 2011 de Strasbourg. 48h pour réaliser un court-métrage, en concurrence avec 30 équipes.

Le thème « le monde vous appartient » est donné le vendredi soir, avec les contraintes (un rouge à lèvre et un personnage « arnold »), et le court doit être rendu le dimanche soir pour une diffusion à l’UGC. »

Pour un sourire » a gagné le « grand prix du jury ».

Résumé

Un homme vie une existence morne jusqu’à ce qu’un étrange lègue bouleverse sa vie

CAST

Sylvain Urban
Thierry Knoll
Miroslave
Mathilde

Le clown
Maitre Arnold
Le directeur du cirque
La petite fille

TECHNIQUE

Réalisation
.
Scénario
Cadre
Montage
Prise de son
Support technique
.
.

Michael Krsovsky
Antonin Bouvret
Asso Puls’vision
Michaël Krsovsky
Antonin Bouvret
Etienne Bergman
Thierry Knosp
Thierry Simon
Virginie Hincker-Knosp

THANKS

Leslie Seyller
Valentine Bouvret
Sylvie Bazin
Famille Lepine

Le déroulement

Vendredi 3 juin 2011, à 17h, rendez-vous à l’université de Strasbourg pour recevoir le sujet du marathon 48h 2011. Les 30 équipes avaient rendez-vous, comme nous, pour prendre connaissance du thème et des contraintes de cette année. Tout le monde s’installe dans l’ampli. Les organisateurs essaient de détendre l’atmosphère, et passe leur bande annonce du marathon. Après quelques consignes, le thème est choisi au hasard parmi 4 thèmes inconnu. Notre thème : Le monde vous appartient. Les contraintes : faire apparaître un rouge à lèvre et un personnage prénommé Arnold.

C’est parti !! On doit rendre un court-métrage dans 48h. Rendez-vous chez Thierry#1 (car nous auront affaire à plusieurs thierrys) pour dîner tranquillement, mais surtout trouver un scénario réalisable de préférence, qui colle au thème, et qui plaise au publique. On est à 7 à réfléchir à une histoire. Dans un premier temps chacun de son coté, puis on rassemble les idées. « Un homme qui retrouve ses lunettes », « Dieu qui meurt et lègue le monde à son fils » , « un homme qui reçoit une paire de chaussure », … ? Au final on est resté sur un scénario basé sur les premières idées : un homme convoqué chez le notaire qui reçoit un rouge à lèvre. Mais que faire avec ? On a d’abords pensé à le faire se déguisé en transexuel (une fin qui ne me plaisait gère, et j’ai l’impression que ça s’est fait sentir :s). C’est alors que Thierry a eu une idée magnifique : « le joker dans batman ». Ok, c’est mieux, ça a l’air plus fun, et plus « américain » ! 😉 Sur ce, le scénario était en tête (du moins les grandes lignes). Tout le monde part chez lui se coucher tranquillement (vers 12h30) pour être en forme pour le tournage.

Le lendemain, samedi 4 juin, rendez-vous chez Thierry#2, pour tourner la première scène. Accompagné de Sylvain Urban, nous arrivons les premiers sur les lieux, suivi de Antonin et Thierry#1. Thierry#3 arrive ensuite, pour jouer le rôle du notaire. On chamboule la bibliothèque du propriétaire pour mettre en place un semblant de bureau. On pose les lumières, on vérifie le cadre, on attends que le chien arrête d’aboyer, et c’est partie pour le tournage !

Tout se déroule très bien. Les comédiens sont super, et après quelques plans c’est dans la boite ! En route pour la scène suivante.

Les plans et les lieux s’enchaînent, dans la chaleur et la bonne humeur ! Le timing est parfait ! La nuit tombe vite, et il est temps de faire les plans du Jocker ! L’équipe de « La cité de la prod » arrive pour couvrir l’évènement, et est impressionné par notre maquillage. C’est vrai qu’on en était assez fier sachant que nous n’avions pas de maquilleur. Après une ou deux interviews, on termine les plans avec le Jocker. Sylvain était très impressionnant dans ce rôle !

Dernier plan dans le tunnel. On se prépare dans la voiture. Thierry roule, moi coté passager avec ma caméra par la fenêtre tendu au bout du pied visant Sylvain qui passe la tête par la fenêtre à l’arrière, Antonin au milieu, et Etienne à gauche avec le micro pour la prise de son. Un aller-retour dans le tunnel et c’était dans la boite ! Fin de tournage, au dodo ! (oui on s’est permit le luxe du dodo 🙂 )

Dimanche Antonin est en plein montage pendant que je suis à l’anniversaire des 50 ans de mon père. C’est une sensation étrange… je ne pouvais pas m’empêcher de regarder ma montre… Cela dit, j’ai bien mangé ! Fin de repas d’anniversaire, on retourne sur Strasbourg pour encourager Antonin dans la fin du montage. Une petite péripétie pour le rendu (voir anecdote), et le film est rendu aux organisateurs. Voila, le stresse retombe.

Il faut maintenant patienter jusqu’au soir pour la diffusion à l’UGC. Et rien de tel que de patienter au Happy Hours, notre bar restaurant préféré.

19h30, arrivé à l’UGC, on rencontre les équipes concurrentes et on échange nos impressions, nos péripéties. La salle était pleine (plus de 400 personnes, et plus de 100 refoulés malheureusement).

La diffusion commence, les courts s’enchaînent. Des biens, des moins biens, c’était marrant de voir ce que les autres équipes ont fait avec les mêmes contraintes. C’est à notre tour ! La diffusion se passe bien, l’image est super, les gens accrochent, et la chute surprend ! Un petit coup de stresse quand le rire de fin était très faible à cause d’un problème technique, mais c’est passé inaperçu ! Tout le monde applaudit !

Délibération du jury…

De retour dans la salle pour le verdict.
Prix coup de coeur des organisateurs, prix du public, prix du jury catégorie confirmé, prix du jury catégorie amateur.
Plus qu’une chance, le grand prix du jury.
« Et le prix du jury est pour…….. l’équipe 23 « Pour un sourire » ».
YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESS

Anecdotes

Anecdote #1 :
Pour les raisons que vous devinerez, il nous fallait un rouge à lèvre rouge pour ce court-métrage. Arrivé sur les lieux du tournage, on déballe le tube de son emballage pour maquiller Sylvain en clown, on ouvre : Merde, c’est du « purple ». Oui c’était un homme qui a acheté le « rouge » à lèvre…

Anecdote #2
Toujours concernant l’erreur de rouge à lèvre, Antonin part en acheter un vrai « rouge », et grand hasard, le boitier est identique ! Cool pour les raccords 🙂

Anecdote #3
Arrivé au cirque, on nous a interdit de tourner dans l’enceinte a cause du droit d’image (jour de portes ouvertes oblige). Par contre il était impossible pour moi de ne pas voir Sylvain (le clown) entrer dans le chapiteaux. J’ai donc posé la caméra dehors, collée à la grille pour voir entre les barreaux (et avec la profondeur de champs, la grille est floue et « invisible »), Sylvain est allé dans l’enceinte l’air de rien, et HOP, dans la boite !

Anecdote #4
Antonin terminait les dernières touches du montage chez lui, sur son PC portable. 17h. On lance le rendu qui annonçait 45min. C’est chaud, il faut traverser Strasbourg en 15min pour rendre à 18h. …mais c’est faisable. 30 min de rendu passe, l’estimation du temps de rendu a augmenté : reste plus de 30 min. OK, là c’est chaud chaud !!! Comment on va faire ? Facile, on termine le rendu dans le voiture en priant que ça ne plante pas. OK on se lance ! Première étape, il fallait d’abords remettre la batterie dans l’ordinateur qui était jusqu’à présent branché sur prise. Des sueurs froides pour cette manipulation !! On débranche, ok ça tient, c’est partie dans la voiture direction Le Chariot, point de rendez-vous pour rendre le film. Après 15 minutes de voitures dans Strasbourg, on stationne dans une rue près du bar. Il est 18h passé, le rendu se termine, on survole le fichier pour voir si le rendu a bien marché, on met sur clé, je cours au bar avec la clé, OUF, tout pile ! Les concurrents suivants derrière moi étaient hors concours. Le stress retombe !